La thérapie cognitive et comportementale (TCC) en pratique :
Il est parfois difficile de changer des comportements profondément ancrés.
La TCC part du postulat que le fonctionnement pathologique chez une personne trouverait son origine dans des représentations mentales inadéquates ou erronées, appelées aussi des distorsions cognitives.
L’objectif du thérapeute spécialisé dans ce domaine est donc de remplacer le schéma discordant à l’origine du comportement pathologique afin que ce comportement devienne plus adapté.
Il ne s’agit pas de remonter aux traumatismes de l’enfance mais de se centrer sur le problème, rechercher des solutions applicables rapidement visant ainsi à rendre le patient autonome. C’est une approche concrète et brève.
La relation collaborative entre le thérapeute et son patient est indispensable pour mener à bien la thérapie et est un gage d’efficacité de celle-ci.
J’utilise cette thérapie :
- Dans la prise en charge des troubles anxieux (TAG), du trouble obsessionnel-compulsif (TOC), de la phobie sociale, des phobies spécifiques (agoraphobie etc..), du stress post-traumatique (ESPT),
- Dans les troubles de l’humeur,
- Dans le burn-out, la gestion du stress, l’affirmation de soi,
- Dans la prise en charges des conduites addictives (sevrage tabagique, alcoolique), les troubles alimentaires (boulimie etc..).
Différentes techniques sont utilisées :
La technique de résolution de problèmes, la technique d’exposition, la relaxation, la restructuration cognitive etc…
Les séances au cabinet se font en individuel et durent de 45min à 1h.
Il est vivement conseillé d’espacer les séances d’une semaine, mais un intervalle plus long peut être décidé (en fonction de la disponibilité, de la géolocalisation, de l’avancée du travail..). Dans ce cas, les séances peuvent être moins fréquentes mais durer plus longtemps.
En moyenne, 15 à 20 séances sont nécessaires dans la prise en charge du « comportement-problème » mais bien évidemment cela peut varier en fonction des patients et de la sévérité du trouble.